Vers une infrastructure européenne : le système distribué des collections scientifiques (DiSSCo)

DiSSCo représente le plus grand accord formel jamais conclu entre des musées d'histoire naturelle, des jardins botaniques et des universités détentrices de collections dans le monde.

Cette infrastructure de recherche européenne naît de l’ambition commune de plus de 170 institutions de 23 pays de renforcer l’accès – physique comme virtuel – aux collections naturalistes et de développer une offre de services permettant l’utilisation de leurs données. D’une manière encore plus large, DiSSCo vise à exploiter tout le potentiel des collections en les rassemblant virtuellement, les rendant physiquement et numériquement ouvertes, accessibles, inter opérables et utilisables (principes FAIR) pour toutes les formes de recherche et d’innovation possibles. DiSSCo figure sur la feuille de route du forum stratégique des infrastructures de recherche européennes (ESFRI) depuis septembre 2018 et doit devenir opérationnelle d’ici 2026 ; elle est pilotée par Naturalis (Leiden) dans sa globalité et par le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) au nom de l’infrastructure Récolnat pour la France. Elle se destine à prendre la forme juridique d’un ERIC (European Research Infrastructure Consortium), ce qui lui permet certains avantages dont la mise en œuvre d’une gouvernance propre pensée spécifiquement pour son activité.

Dans une approche plus opérationnelle, DiSSCo envisage de déployer son activité selon les quatre piliers stratégiques suivants :